Les sites web de 2003: les meilleurs,
les bons et les moins bons Posted on the Thursday, January 08, 2004
Pourquoi Telecom Plus n’a-t-elle pas jugé opportun de
réaliser une troisième édition des Webs d’Or, laisse perplexe ?
BUSINESS MAGAZINE propose donc aux internautes sa sélection de sites
mauriciens en ce début d’année. Attention, ce ne sont ni les
meilleurs sites web, ni ceux qui nous ont le plus plu, mais bien
ceux qui ont marqué cette année 2003 de leur
présence.
Recipes from
Mauritius (https://ile-maurice.tripod.com/)
Ce site est
une véritable caverne d’Ali Baba pour tout Mauricien se trouvant à
l’extérieur et qui rêve de recréer au fond d’une casserole les goûts
et les saveurs de notre île Maurice natale. Madeleine Philippe, une
compatriote résidant en Australie, a compilé pour nous une bonne
centaine de plats et mets mauriciens : Achards de légumes,
Napolitaines, Puris en passant par l’Alouda et les éternels Kulfi
Malaye et Halim. De quoi faire venir l’eau à la bouche. Les
recettes, dont une bonne partie en anglais, sont bien expliquées
avec une ou deux photos. Une table de conversion ainsi qu’un moteur
de recherche viennent compléter un site bien pratique pour les
globe-trotters. Le site est bien présenté et se laisse lire sans
prétention. Une des meilleures surprises de
2003.
Amaurice.com (http://www.amaurice.com/)
Produit par une
jeune start-up, Chic Technologies, amaurice.com a été lancé durant
Infotech 2003. Serait-ce encore un concurrent “sérieux” de servihoo
qui se veut être le portail national ? Amaurice.com a contrairement
à d’autres (v-street, sirozanana) des arguments apparemment plus
sérieux. Interface soignée, couleurs plaisantes, la première
impression est bonne… Très bonne. Plusieurs services viennent
étoffer la première page : un sondage, de la musique live, un chat
room, un moteur de recherche d’emplois à Maurice, un directoire des
services et commerce, une mini-agence matrimoniale, des nouvelles
locales, des promotions, etc et j’en passe. Un rayon des bonnes
affaires pour ceux qui veulent faire un peu de shopping ainsi que
des promotions.
Là où le bat blesse, c’est qu’en réalité, le
site tarde à prendre son envol. Des nouvelles pas mises à jour, des
liens morts, la mauvaise habitude de copier des textes d’autres
sites web et de les coller sur amaurice.com (comme sirozanana), bref
une fâcheuse tendance à prendre la mauvaise pente. Souhaitons
simplement que amaurice.com retrouve rapidement la bonne voie et
puisse survivre et prospérer au-delà de 2003. Mais son créateur
lui-même n’en est pas aussi sûr à en croire la durée du nom de
domaine, seulement une année.
ile-maurice.com (http://www.ile-maurice.com/)
Il est
difficile de croire qu’un site comme Ile-Maurice est principalement
l’oeuvre d’une seule personne, Stephane Lee, un Mauricien basé au
Canada — ce dernier ayant passé le relais à une compagnie,
Imagine-Studio. Même si ce site n’a pas la prétention de
concurrencer servihoo.com, le simple fait qu’il existe depuis 1997
et qu’il reçoit des publicités depuis le moteur de recherche Google
(Googleads), mérite d’être salué.
Utilisant la plate-forme
FreeBSD, un lointain cousin de Linux, ile-maurice.com n’a pas de
vocation commerciale, ce qui le démarque d’autres sites du
genre.
Dans l’ensemble, sa présentation est sans reproche
avec des variations sur le bleu. Le site donne des informations
utiles sur Maurice et demeuré un portail même si cela n’est pas
clairement mentionné. On retrouve un taux de change, un service
d’email gratuit à la servihoo.com, des sites mauriciens
intéressants, des photos de notre île ainsi qu’un service météo.
Ile-maurice.com est desservi par un forum relativement actif,
fréquemment visité par des Mauriciens vivant à l’extérieur aussi
bien que des
étrangers.
Ebenecybercity/Mauritius.info/BPMLmauritius,
etc
2003 a vu le mini-scandale spéculatif des noms de
domaine liés à notre cybercité nationale. Sham Messry s’est fait un
nom dans ce genre de commerce tout à fait légal avec plusieurs noms
comme mauritius.info, mauritius.us, ebenecybercity.com,
bpmlmauritius.org/net et com. Reste que la frontière dans ce domaine
entre ce qui est légal et ce qui ne l’est pas, est tenue. Faire du
copier/coller d’un site gouvernemental à un autre, déclarer gérer
des avoirs de plusieurs centaines de millions d’Euros, se présenter
comme le site officiel de la Cybercité d’Ebène ne sont pas ce qu’on
pourrait appeler des exemples éthiques.
L’on reste aussi
pantois quant à la manière et la légèreté avec laquelle ont été
gérés les noms de domaines mauriciens par les autorités concernées.
Gageons qu’à l’avenir ce genre d’incidents ne se répétera pas. Pour
information, Mauritius Telecom a “oublié” de renouveler son nom de
domaine “mtinfopages.com” qui est désormais passé sous le contrôle
de Finertechnologies, une compagnie américaine. 2003 restera donc
l’année où les entreprises mauriciennes auront enfin compris le
danger du cybersquatting.
Edutech (http://www.edutech.mu/)
Nasser Beeharry
peut être fier de son site. edutech.mu est devenu une référence
indépendante du monde éducatif mauricien. Edutech a fait la une des
journaux tout dernièrement avec sa participation au projet de eTown
de la Municipalité de Beau Bassin - Rose-Hill. Lancé il y a un peu
plus d’une année et récompensé par le prix Trochétia du Mauricien en
2002, edutech a vu son équipe s’agrandir pour intégrer d’autres
éléments de la grande diaspora mauricienne.
Au fil de cette
année, edutech.mu s’est étoffé : plusieurs dizaines de cours
(niveaux primaire, secondaire, tertiaire) sont offerts en ligne via
la plate-forme Claroline. Le site propose aussi un chat room, un
guest book ainsi qu’un forum : les deux derniers sont hors ligne
pour l’instant mais devraient rapidement revenir. Finalement,
edutech.mu offre une flopée de liens utiles dans le secteur éducatif
mauricien. A utiliser et à visiter si vous voulez en savoir plus
dans ce domaine.
L’express (http://www.lexpress.mu/)
Avec la
collaboration et le support de Telecom Plus, l’express a relancé son
site web et le moins qu’on puisse dire est que la refonte a été une
réussite dans l’ensemble. Des petites annonces, un moteur de
recherche interne, des archives “rechercheables” et un mailing list
sont les changements les plus notables. L’interface et la structure
du site sont des plus correctes et même si le site est en français,
il permet à la diaspora mauricienne de disposer des dernières
informations de leur pays natal. Le journal est mis en ligne chaque
après-midi pour diminuer l’impact sur les ventes. On retrouve aussi
avec plaisir les dossiers de l’express ainsi que plusieurs services
annexes mais bien utiles (avis de décès, horoscopes, petites
annonces, programmes télé, etc).
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